Eckhart Tolle a changé de vie à l’âge de 29 ans, après avoir lutté contre la dépression et les pensées suicidaires pendant des années. Aujourd’hui, il est l’un des enseignants spirituels les plus célèbres au monde et ses joyaux de sagesse sur l’être, l’égo ont fait le tour de la planète !
Son best-seller Le pouvoir du moment présent a été traduit en 33 langues. Et pour cause, cet ouvrage nous livre des véritables clés pour vivre en paix.
Pour Eckhart Tolle, le bonheur n’est pas basé sur l’obtention de ce que l’on veut, mais provient d’un état de conscience et d’une connexion avec la présence aux merveilles de la vie. C’est exactement ce qu’il nous faut aujourd’hui, non ? 😉
Voici les 5 principes forts du « pouvoir du moment présent ».
Mon conseil : évidemment, il faut lire le livre, mais les mots de l’auteur ne suffiront pas. Il faut expérimenter et porter une nouvelle attention à chaque moment dans notre quotidien. Au-delà des mots, c’est par la sensation que le travail se fait ! Yalla !
1) Le moment présent est tout ce que vous avez !
« Quoi que vous réserve le présent, acceptez-le comme si vous l’aviez choisi. Allez toujours dans le même sens que lui, et non à contresens. »
Eckhart Tolle
Puissant. Faites de l’instant présent le centre d’intérêt principal de votre vie. Quel que soit ce que vous vivez au moment présent, acceptez-le comme si vous l’aviez choisi.
Il n’y a ni futur, ni passé. Il n’y a que la mémoire du passé ou l’anticipation. Les choses qui sont arrivées dans le passé nous donnent une identité et le futur est simplement plein de promesses. La promesse peut prendre la forme de l’accomplissement, du salut ou de la délivrance. Tolle parle de « mirage » : celui de la promesse d’une satisfaction permanente qui n’a lieu que dans le futur, comme une carotte que l’on ne peut jamais atteindre. Cela vous rappelle quelque chose ?
On a toujours entendu que « le temps est précieux », et bien, pour Eckhart Tolle, c’est juste une illusion. Le facteur que nous considérons comme précieux n’est pas le temps mais le moment dans ce temps.
Eckhart Tolle nous encourage à arrêter de faire une fixation sur le futur ou le passé et à nous concentrer sur le présent.
« La plupart des humains ne sont jamais pleinement présents dans le moment présent, parce qu’inconsciemment, ils croient que le moment suivant sera certainement plus important que celui-ci. Mais alors vous ratez votre vie entière, qui n’est plus jamais dans le moment présent.»
Eckhart Tolle
Petite précision : vivre le moment présent ne signifie pas que nous nous résignions et arrêtions de planifier pour réaliser des choses. On choisit d’honorer le présent au lieu de se laisser piéger par un futur imaginaire. Ce futur, souvent perçu comme meilleur, crée un sentiment d’insatisfaction du moment présent et, lorsqu’il est perçu comme pire, crée de l’anxiété.
2) Vous n’êtes pas vos pensées
Ok, shocking news : Descartes était à côté de la plaque !
Pas de « je pense, donc je suis » : nous ne sommes pas nos pensées.
D’abord, comprenons ce que sont les pensées qui forment le mental. Le mental, ce sont ces petites voix qui habitent votre tête. Elles jugent, comparent, angoissent, prédisent la catastrophe. Ces voix dans votre tête sont présentes quand vous lisez, pensez, parlez. C’est un bruit de fond qui nous empêche d’être sereins, d’être en paix.
Notre mental à tous est compulsif. Comme une démangeaison, plus on gratte, plus on a envie de gratter. Plus on laisse le mental et son brouhaha s’installer, plus il nous paralyse.
« Nombreux sont les gens qui vivent avec un bourreau dans leur tête qui les attaque et les punit sans cesse. »
Ces pensées à 80 % sont en mode automatique – donc aucune intelligence, que du concentré d’expériences passées, de peurs – et négatives en grande majorité. La peur est donc centrale à la construction de notre mental, si nous n’apprenons pas à gérer cette « peur », elle va nous envahir.
Au lieu d’utiliser notre mental, nous en sommes victimes. Car en réalité, nous ne sommes ni nos pensées, ni nos émotions.
Notre mental est un outil : il faut l’utiliser quand on en a besoin et le poser le reste du temps
Sinon cet outil vous rendra la vie impossible.
Si vous vous identifiez à votre mental, vous allez vous préoccuper sans cesse du passé et du futur entre regrets et anticipation toxique. Cette souffrance rend la résolution de vos problèmes impossible, vous n’avez aucune clarté. Ce que vous faites, vous le faites sous l’emprise de votre mental, de votre ego.
« Tout ce qui se passe (d’agréable ou de désagréable) se vit dans le présent, c’est la vérité ultime. Le passé et le futur sont des constructions du mental. »
« L’ennui, la colère, la tristesse ou la peur ne sont pas « à vous » ; ils n’ont rien de personnel. Ce sont des états d’esprit. Ils vont et viennent.
3) Ou que vous soyez, soyez-y totalement !
« Se plaindre est toujours la non-acceptation de ce qui est. Invariablement, cela porte une charge négative inconsciente. Lorsque vous vous plaignez, vous vous placez en victime.
J’adore cette phrase :
« Laissez la situation ou acceptez-la. Tout le reste est de la folie.»
Pour Eckhart Tolle, c’est encore une fois une histoire de dissociation avec le mental : la cause première du malheur n’est jamais la situation mais vos pensées à son sujet.
C’est un fait, lorsque vous vous plaignez, vous critiquez, vous n’acceptez pas la réalité. Vous faites exactement le contraire : vous rejetez ce qui est – la réalité – au profit de vos pensées et attentes sur ce qui devrait être. Vous allez être moins en paix que si vous acceptez la situation.
Pour Eckhart Tolle, il y a une règle de base : « si vous trouvez votre ici et maintenant intolérable et que cela vous rend malheureux, vous avez trois options : vous retirer de la situation, la changer ou l’accepter totalement. »
Résister et se battre, nous coince rapidement dans des émotions et pensées négatives.
« Ce que tu combats, tu le renforces, et ce à quoi tu résistes, persiste.«
Si on l’accepte, on se donne une opportunité de trouver des solutions. Vous prenez alors la pleine responsabilité de votre vie et vous êtes prêts à accepter les conséquences de vos choix.
4) Connectez-vous au moment présent
Pour Eckhart Tolle, c’est une habitude à prendre. Partout, à tout moment, même dans les tâches quotidiennes aussi banales que, par exemple, se laver les mains…
On en revient toujours au même principe : toutes les manifestations de la peur que crée notre mental (stress, anxiété, tension) sont causées par trop de futur et pas assez de présence. La culpabilité, le regret, la tristesse, toutes les formes de non-réconciliation sont causés par trop de passé et pas assez de présence.
C’est dans le présent que notre véritable essence réside.
Pas d’autres choix que de s’entraîner, de s’habituer à être attentif aux émotions et aux pensées négatives qui viennent quand vous êtes confrontés à un problème, à une personne.
Prenez conscience de ces pensées et soyez attentif à leur mécanisme de formation. Ne cherchez pas à les nourrir mais au contraire posez-vous en observateur, comme un témoin. Vous allez sûrement vous apercevoir que vos émotions ou pensées négatives n’ont que très peu à voir avec l’événement…
« Le moment où vous réalisez que vous n’êtes pas présent, vous êtes présent. Chaque fois que vous êtes capable d’observer votre esprit, vous n’en êtes plus prisonnier. Un autre facteur est entré en jeu, quelque chose qui n’est pas de l’esprit : la présence témoin ».
Concrètement, que conseille Eckhart Tolle pour arriver à observer et être attentif à ses pensées ?
Vous pouvez essayer la méditation, la cohérence cardiaque, tout ce qui permet de s’observer et observer ses pensées, même les plus banales, permet de se dissocier de son mental.
Si vous pratiquez la respiration, le simple fait de suivre votre souffle et vos sensations vont vous libérer de votre mental…
Soyez bienveillant avec vous, des pensées vont surgir forcement et ce n’est pas grave. Le simple fait de le remarquer est la preuve que ça marche !
Vous pouvez aussi (et surtout) pratiquer des exercices de pleine conscience sur n’importe quelle activité : vous laver les mains, par exemple. Sentez-vous l’eau sur votre peau, l’odeur du savon, la mousse qui se forme ?… Pendant ces quelques minutes, sûrement pas une pensée n’est venue.
Essayez de reproduire cette présence un maximum dans votre quotidien.
Petit exercice signé Eckhart Tolle
Difficile de comprendre ce que signifie « être présent » . Normal, le mental ne peut pas comprendre quelque chose qui le dépasse. Pour comprendre, il faut faire l’expérience de la présence.
Tentez l’expérience que propose Eckhart Tolle : fermez les yeux, soyez attentif et posez-vous la question suivante : « je me demande ce que sera ma prochaine pensée. » Restez attentif et observez ce qui arrive. Tant que vous êtes observateur, vous allez sûrement expérimenter un court moment sans pensées…
5) Enfin, lâchez prise
« Parfois, lâcher prise est un acte bien plus puissant que de se défendre ou de s’accrocher »
Lorsque vous lâchez prise, vous pouvez agir sur votre situation. Vous êtes rempli d’une énergie renouvelée pour continuer ou créer un nouveau plan d’action. Cette acceptation signifie que vous embrassez votre situation comme si vous l’aviez choisie vous-même.
Le véritable abandon peut être très stimulant
Eckhart Tolle explique que « l’abandon est la sagesse simple mais profonde de céder au flux de la vie plutôt que de s’y opposer ».
Lorsque nous apprenons à travailler avec, et non contre, ce qui est, où nous ne luttons plus et ne résistons plus, c’est alors que nous trouvons la paix, la facilité et le bonheur.
Même dans les situations compliquées, vous avez besoin de ce moment d’abandon
Parce que c’est la promesse d’une meilleure perception. Si vous ne lâchez pas prise avant d’agir, vous allez endurcir la carapace de l’ego qui vous fera appréhender le monde autour de vous comme une menace.
Le lâcher-prise est un mécanisme intérieur, cela ne veut pas dire que vous n’allez pas agir. Acceptez le moment tel qu’il est puis, passez à l’action et faites tout ce qui est en votre pouvoir pour vous sortir de la situation.
Toujours en observateur de vos pensées…
Il n’est pas toujours facile de réussir à lâcher prise. Pour commencer vous devez être conscient de cette résistance, vous devez être présent lorsqu’elle arrive. Observez la façon dont votre mental la crée, comment il juge, critique, classe la situation, vous-même ou les autres.
En devenant le témoin de votre résistance, elle se dissipe naturellement.
Sortez de la dimension temporelle autant que vous le pouvez, à tout moment, dans votre quotidien . Si c’est difficile pour vous, essayez au moins d’observer la tendance de votre mental à vouloir fuir l’instant présent.
» Il y a trois mots qui traduisent le secret de l’art de vivre, le secret de toute réussite et de tout bonheur : Un avec la vie. Être un avec la vie, c’est être un avec le Maintenant.
Vous réalisez alors que vous ne vivez pas votre vie, mais que la vie vous vit.
La vie est le danseur, et vous êtes la danse ».
Pour apprendre les bases de la cohérence cardiaque : https://www.konenki.fr/coherence-cardiaque-bienfaits-et-exercices/