Konenki
Vous lisez

Rebondir après 45 ans : 4 règles d’une sacrée entrepreneuse !

0
Moi

Rebondir après 45 ans : 4 règles d’une sacrée entrepreneuse !

Rebondir au travail, c’est possible à tout âge ! 

Entretien avec Joss Devilleneuve, une entrepreneure passionnée, fondatrice de l’Atelier du Sourcil. 

Son histoire est incroyable : à 44 ans, Joss se lance dans la grande aventure de l’entreprenariat et devient très vite le leader sur le marché des soins du regard, avec plus de 110 Ateliers et une gamme de 40 produits qu’elle n’a de cesse de continuer à développer.

Rebondir, rebooster sa carrière, démarrer un projet, se lancer dans l’entreprenariat : comment réussir son « Second Act » ?

On explore avec Joss, une femme d’affaires passionnée, 4 PRINCIPES qui ont guidés sa vie ! 

Principe 1 : l’âge ne compte pas !  

J’ai sauté dans le grand bain à 45 ans. Et alors ? Pour moi, la seconde partie de carrière, après 45 ans, a été plus porteuse que la première.

Là, j’arrive bientôt à soixante ans, j’ouvre à Marrakech l’enseigne l’Atelier du Sourcil avec la même énergie débordante.

Démarrer une carrière ou un projet à 45 ans, c’est profiter de ce « nectar » qui est l’expérience de toute une vie. Une femme multiplie les expériences dans sa vie personnelle et/ou professionnelle qui pourront lui permettre de rebondir dans sa seconde partie de carrière.

« Il ne faut pas croire qu’après 40 ans tout est fini, ce n’est que le début ». 

Rebondir après 45 ans : c’est peut-être justement le moment de se lancer ! 

Par exemple, les fameuses lignes de sourcils qui ont fait le succès de mes ateliers… A 25-30 ans, je me débrouillais. A 45 ans, vous n’imaginez pas avec quelle précision j’exécutais mes gestes. Toutes ces heures passées,  toute cette technique qu’on peaufine, c’est vraiment important pour maîtriser son savoir. On dit qu’il faut 10 000 heures de pratique pour maîtriser un domaine et devenir un expert (ndlr : théorie d’Anders Ericsson).

Le cerveau intègre tout et coordonne l’œil et les gestes de la main. A 45 ans, j’ai pu transmettre un savoir-faire inédit et en faire un business jusqu’à en construire une marque. Je n’aurais pas pu le faire avant.

L’avantage aussi de se lancer dans une aventure un peu plus tard, c’est qu’on a eu le temps de réfléchir, de « grandir ». Toutes nos expériences deviennent utiles, mêmes les plus négatives…

Et puis on se connaît, on sait ce que l’on veut et on est donc alignée avec sa mission. 

Principe 2 : toujours avoir des projets ! 

C’est vraiment la chose essentielle, toujours faire des projets. 

En couple, en solo, des projets professionnels ou pas ! 

Ce n’est vraiment pas une question d’argent, c’est plutôt le bonheur de faire ce qu’on aime, de travailler avec passion, de se projeter.

A l’aube de mes 60 ans, je suis animée par cette nouvelle implantation, dans un autre continent, avec une conjoncture très particulière. Il faut un peu de folie pour y aller mais je suis confiante, il n’y a rien qui m’arrête ! 

Il faut croire en ses idées et s’écouter. Le concept de « L’Atelier du sourcil » ne parlait qu’a moi. Je voyais les bandes de cire qui massacraient les sourcils. Alors, j’ai inventé ce concept ! J’étais la seule à y croire. Pourquoi créer un institut juste pour les sourcils ?  

En 2006, le jour où j’ai posé l’enseigne du premier atelier rue Rennequin, les mecs du bar attenant sont sortis en ricanant : « la petite, elle ne va pas durer longtemps » (rires).

Principe 3 : vivez chaque étape de votre vie avec jouissance ! 

Toutes les étapes de la vie peuvent être incroyables si on sait les savourer ! 

A 44 ans, alors que je traverse une rupture et le début d’un dérèglement hormonal, je sens en moi une volonté de créer, une énergie débordante. Je me suis lancée à fond dans mon projet d’entrepreneuse tout en continuant à sortir et à faire la fête. 

Aujourd’hui, j’aspire à autre chose. J’aime et je prends du plaisir à être seule. Quand on est jeune, on considère la solitude comme une souffrance, aujourd’hui, pour moi, c’est vraiment jouissif. 

Vivre pleinement chaque étape nous apporte un bienfait. 

Laissez-moi vous livrer un scoop… Le « troisième acte » est savoureux, peut-être plus que le deuxième. 

On n’a plus peur de l’échec. On relativise et on profite. 

J’ai traversé des problèmes de santé en 2016. J’ai compris la fragilité de la vie, maintenant je savoure et je prends mon temps. 

« Aujourd’hui, je ressens de la plénitude ! C’est comme une plume qui vole tout le temps ».

Je suis une bâtisseuse, j’ai plein de projets, c’est grâce à ça que je me sens bien seule. D’où l’importance de faire des projets !

Principe 4 : pour rebondir il faut oser 

N’abandonnez pas vos idées. Il n’est jamais trop tard. 

Entourez-vous des bonnes personnes, c’est primordial.

Apprenez à vous fier à votre intuition, avec l’âge on sent mieux les choses. Faites-vous confiance, vous pouvez sentir quand un projet peut fonctionner. 

Chassez le doute !

Si vous êtes salariée et que vous vous sentez un peu menacée – après un certain âge ça arrive – il faut toujours se considérer en capacité de réussite. 

C’est très important de se projeter des choses positives. Se dire que s’il y a des difficultés, on surmontera. Quand j’ai des « emmerdes », j’active la case « solutions ». Soyez pro-active, les inquiétudes et les scénarios catastrophes que l’on se fait sont toujours plus terribles que la réalité. Une fois dedans, on trouve toujours des solutions. 

Mon petit truc à moi 

J’utilise la parole créatrice et la force des promesses. Quand je veux faire quelque chose, je le dis à mes proches. Cela me permet de m’engager. Je me défie, du coup. C’est un fonctionnement qui me motive. Comme un tic mais positif ! 

Et puis, les embûches, les difficultés, on ne peut pas les éviter, mais il faut savoir les « prendre » bien.

Ces coups bas se révèlent parfois être vos meilleurs alliés parfois et vous permettent de rebondir. J’ai essuyé une remarque terrible au début de ma carrière de la part de ma supérieure « toi, tu n’y arriveras jamais ». 

Ca m’a cassé un moment et j’ai décidé de me battre et je me suis dit « un jour, je serai la meilleure ». Je l’ai croisé plus tard… Je vous assure que de la difficulté, vous pouvez tirer une force incroyable ! 

Faut tout oser, surtout quand on a 45 ans, on ne vieillit plus de la même façon. Vous savez aujourd’hui, on a vraiment de quoi être fraîche, et oui, on est belle à tout âge ! 

Pour découvrir les conseils de Joss pour un beau regard après 50 ans https://www.konenki.fr/nos-sourcils-et-cils-apres-50-ans-comment-retrouver-un-joli-regard/