Konenki
Vous lisez

Amour au (télé)travail : possible ou pas ?

0
Amour et télétravail
Moi

Amour au (télé)travail : possible ou pas ?

La Saint Valentin vient clôturer notre première année de « confinés ».

Pour les français, le cadre professionnel avec ses séminaires, réunions tardives et déplacements, a toujours constitué un bon terrain de rencontres amoureuses. 84 % des français fantasment de faire l’amour au travail… et 51 % sont passés à l’acte.

Il est grand temps de faire le bilan sur l’état de l’ amour au (télé) travail en France… Le cadre professionnel est-il toujours propice au désir et aux romances ? Ou c’est Visio, Boulot, Vibro ?

L’amour au travail : un basique ! 

En France, 14 % des couples se sont constitués au travail, soit environ un couple sur sept.

Le hic est que cette règle est valable dans les deux sens ! 11 % des personnes en couple ont mis fin à leur relation après avoir rencontré quelqu’un d’autre au travail.

Logique. Les rencontres sont plus courantes en entreprise qu’ailleurs. On estime qu’on trouve un nouveau partenaire en moyenne en 4 mois sur son lieu de travail, contre 6 à 12 mois dans la vie privée. 

Le passage à l’acte au bureau ou pas ? 

51 % des français ont déjà eu une relation amoureuse dans le cadre du travail. Et plus de 35 % de ce groupe admettent être passés à l’acte sur leur lieu travail (IFOP/Online Séduction, juin 2018). Les plus nombreux à passer à l’acte au bureau ? Les chefs d’entreprise ! 

Pour les autres, ceux qui ne sont pas passés à l’acte, une romance dans le cadre professionnel reste un véritable fantasme : 84 % des français en rêvent (enquête QAPA-janv 2021) !

Avec qui ? Collègues, clients ou fournisseurs ? 

Amour et télétravail

Pour 42 % des français, les relations amoureuses sont plus fréquentes entre collègues. Mais les prestataires et les partenaires ne sont pas loin avec 33 %. En France, le client est roi mais on n’y touche pas ! 24 % seulement des relations impliquent un client ( Enquête Qapa 2021) !

Amour et télétravail sont-ils compatibles ? 

Amour et télétravail

Et oui, on s’adapte à tout, les chiffres le montrent ! On note une étonnante continuité ! 

Ceux qui sont en couple ont ( très) bien profité de la flexibilité qui va avec le télétravail !

Pendant le second confinement, un tiers des travailleurs ont avoué avoir fait une sieste crapuleuse pendant les heures de travail.

51 % des moins de 30 ans ont fait l’amour pendant les heures de travail !

Parmi ceux à qui le télétravail a donné des ailes : encore les chefs d’entreprise pour 38 % ! Viva la start-up Nation (Enquête IFOP/Gleeden déc 2020) !

Télétravailler rime avec fidélité 

73 % des français pensent que le télétravail fait diminuer les relations extra-conjugales. Loin des yeux, loin du cœur

Travailler à distance oui… Mais plus proche de son partenaire !

Les français sont devenus plus fidèles et plus actifs. 64 % des hommes et plus de 66 % des femmes avouent que le « home office » augmente considérablement leurs relations sexuelles avec leur partenaire. Le grand retour des pauses-café à la maison (Enquête QAPA janv 2021) !

Et celles/ceux qui veulent trouver l’amour alors ? 

Les femmes sondées qui cherchent l’amour sont plus pessimistes en janvier 2021 qu’auparavant : 61 % pensent qu’il est impossible de tomber amoureuses au travail en 2021 ( Enquête QAPA janv 2021).

Mais rassurons-nous, nous sommes des êtres sociables et nous allons trouver des moyens pour nous rencontrer à nouveau.

Helen Fisher, anthropologue biologique à l’Institut Kinsey, experte en biologie de l’amour et ses effets dans notre chimie et cerveau. Elle a réalisé des centaines d’IRM sur des personnes « qui venaient de tomber follement amoureuses » pour voir les effets de l’amour sur notre cerveau. Helen Fisher n’a aucun doute : notre cerveau traite l’amour romantique comme un besoin central, au même titre que la soif et la faim. De plus, les nouveaux sentiments déclenchent la fameuse dopamine dans le cerveau. 

On a soif d’aimer et d’être aimé et on va s’adapter 

Pour certains spécialistes, nous nous adaptons et la façon dont nous nous rencontrons et nous aimons est déjà en train de changer avec la Covid. 

On s’habitue à l’amour à distance, en vidéo…

Aux États-Unis, les chiffres par exemple montrent qu’à la maison, les célibataires passent plus de temps à se servir d’applications de rencontres pour trouver l’amour, en particulier dans les villes les plus touchées par le virus : Bumble  (site de rencontres) rapporte une augmentation de 21 % des messages envoyés à Seattle, 23 % à New York et 26 % à San Francisco depuis la première vague. En France, il existe maintenant des applis de rencontres pour les + de 45 ans, les seniors. https://www.konenki.fr/sites-de-rencontres-pour-les-celibataires-de-de-45-ans/

Les rendez-vous en Zoom ou vidéo dating pour fonder les bases d’un grand amour ?

Ceux qui résistaient aux rencontres en ligne sont prêts à changer leurs habitudes. Avant la Covid-19, selon l’application de rencontres US Match, seuls 6 % de ces célibataires utilisaient le chat vidéo pour faire la cour. Aujourd’hui, 69 % sont ouverts au vidéo dating avec un partenaire potentiel.

Les Zooms et vidéo dating rendent les échanges plus authentiques et retardent le passage à l’acte ! 

Avec les Zooms, on laisse tomber le masque. Qu’importe la tenue, le parfum, place à une rencontre peut-être plus authentique. On doit forcément parler plus, sans espoir de distraction comme un repas qui arrive, de la musique de fond ou des voisins bruyants…

Alors, bien sûr qu’on va kiffer se retrouver à nouveau dans les couloirs de notre entreprise !  Mais entre temps, une nouvelle étape dans le processus de séduction est en train de se développer… Peut-être, moins consumériste…

*Méthodologie Enquête Qapa réalisée entre le 26 et 29 janvier 2021 auprès de 4,5 millions de candidats sur QAPA