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Essentialisme : faire moins pour être plus heureux !

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Essentialisme : faire moins pour être plus heureux !

Vous sentez-vous souvent submergée, débordée, constamment en train de courir ? c’est le moment d’adopter l’essentialisme !

Arrêtons de nous prendre la tête en essayant de combler les désirs de tous, d’être la « good girl » serviable. A part un stress constant voire un possible burn out, tout vouloir est une énorme arnaque, si vous voulez être heureuse et libre. Commencez à faire des choix !

Dans « l’Essentialisme : faire moins mais mieux« , Greg McKeow nous forme à l’art d’être efficace et d’éliminer le superflu. Éliminez, éliminez et vous retrouverez ce qui est réellement important pour vous. Ainsi, il faut apprendre à dire « NON », avec grâce et résolution ! 

On adore l’idée, mais comment appliquer dans notre quotidien les préceptes du consultant américain qui murmure à l’oreille des plus grands patrons ?

« L’essentialisme », c’est quoi ? 

L’essentialisme, c’est se concentrer sur ce qu’on devrait faire en pensant à ce qui est essentiel à notre bonheur et à notre bien-être ; c’est-à-dire éliminer tout le superflu dans votre routine pour vous maintenir productive et épanouie, vous donner la force de réaliser ce qui compte pour vous. Pour cela, l’auteur nous livre des préceptes de vie qui peuvent nous guider au quotidien.

Le temps est la ressource la plus précieuse.

Nous la gaspillons comme si elle était illimitée. Il faut prioriser ce qui compte pour nous. 

Il faut se donner la permission de dire NON

Nous devons arrêter de nous sentir obligés de dire des « oui » polis. Le « non » n’est pas grossier…Sachez-le ! Dire « non » nous donne une chance d’apporter notre plus grande contribution aux choses qui comptent vraiment pour nous.

Si vous ne prenez pas le contrôle de votre temps, quelqu’un d’autre le fera !

Comprendre la nécessité de protéger votre temps vous permettra de vous concentrer sur les activités les plus importantes et vous aidera sur la voie du succès. 

Chacun d’entre nous a une mission essentielle dans la vie

Il y a juste assez de temps dans une vie pour remplir cette mission. « Ce n’est qu’une fois que vous vous serez donné la permission d’arrêter de vouloir tout faire, de dire oui à tout le monde, que vous pourrez diriger votre contribution vers les actions qui comptent vraiment. »    

Etape 1 : Évaluez-vous. Êtes-vous non-essentialiste ou essentialiste ? 

Vous êtes non-essentialiste : vous vous dispersez dans tous les sens, vous n’avez pas le temps de vous poser pour discerner vos priorités.  Vous êtes en stress permanent et vous êtes sûre de pouvoir tout faire rentrer. D’ailleurs, vous avez l’impression aussi que les autres abusent de votre gentillesse. Vous avez le réflexe de dire OUI aux gens sans vraiment y penser. 

Vous êtes essentialiste : vous allez dans une direction à la fois, vous avez besoin de temps pour réfléchir et vous vous demandez si des compromis peuvent être faits. D’ailleurs, vous n’avez aucun mal à dire aux autres NON et à vous rappeler vos priorités.

Etape 2 : Comment devient-on essentialiste ? 

Tout d’abord, il faut savoir ce qui pourrait rendre votre vie meilleure. 

Identifiez vos priorités

Soyez la Marie Kondo de vos activités ! Réduire, simplifier et se concentrer sur ce qui est absolument essentiel en éliminant tout le reste. Faites un nettoyage de printemps dans votre planning, jetez, éliminez sans regret si ça n’est pas indispensable. Reconnaissez ce qui est important pour vous !

Posez-vous et faites une liste de vos activités que vous classerez en « Urgent / non-important » « Urgent / Important » Important /non urgent » et « Important / Urgent ». 

Vous allez vous rendre compte à quel point vos journées sont remplies de choses dans la catégorie « Urgent/Non important ». On est happées par les choses qu’on croit importantes alors qu’elles sont juste urgentes. Vous me suivez ?  

Paradoxalement, ce qui vous rendra heureuse à long terme, c’est ce que vous avez mis dans la catégorie « Important/non urgent » (la famille, le sport, la médiation, la formation, les projets…).

Dire non et réserver le oui pour les choses qui comptent vraiment

Avoir une discipline du NON ! Nous faisons souvent l’erreur de croire il y a le « oui » poli et le « non » impoli.  Qu’un « non » aura de lourdes conséquences sur une carrière, les relations, etc. C’est une idée reçue ! On peut dire non résolument et gracieusement, et dire oui exclusivement aux choses qui nous importent vraiment !  Commencez par dire : « Je choisis de » (Essentialisme) au lieu de « Je dois » (non-Essentialisme). Pour en savoir plus sur la communication non violente, notre vidéo avec le Thomas D’ansembourg : https://www.konenki.fr/les-talks-de-konenki-avec-thomas-dansembourg-psychotherapeute/

A vous de jouer ! 

Il faut savoir prendre du temps de réflexion et accepter l’ennui

Prévoyez des pauses, sans être connectée. Tenez un journal quotidien. 

15 minutes suffisent souvent à prendre de la hauteur. Laissez-vous la chance de vous concentrer sur ce qui compte : votre vie, vos priorités. 

Maintenant, exécutez en créant une véritable discipline 

Comme toute habitude, ça prend du temps et de l’entraînement. Donc, pensez à la méthode des petits pas. Créez une routine qui vous aidera à implémenter vos nouvelles habitudes. Le cadre permettra de vous guider. Il y aura des rechutes mais au fil du temps, vous allez vous simplifier la vie et accorder votre attention aux choses et aux personnes qui vous font grandir et vous rendent heureuse ! 

Pour aller plus loin…

https://www.konenki.fr/unfuck-yourself-now/