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Angoisses, peurs, culpabilité: fichez-vous la paix maintenant !

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Angoisses, peurs, culpabilité: fichez-vous la paix maintenant !

La vie est courte, il faut savoir se débarrasser de ses angoisses et de ses peurs !

J’ai perdu mon père du jour au lendemain. Dans ce moment-là, on a une certaine clairvoyance, on comprend la rareté du temps et on se jure de faire le ménage dans nos vies, de se débarrasser de nos angoisses, de nos petites peurs et frustrations qui nous empêchent d’aimer la vie et d’être auprès de ceux qu’on aime. Et pourtant, au bout de quelques mois, le naturel revient au galop et nous voici à nouveau empêtrées dans des ruminations, pétrifiées à l’idée qu’une de nos paroles ou actions ne fassent basculer notre vie… 

Comment arriver à se ficher la paix pour de bon ? 

D’abord – bonne nouvelle – vous n’avez pas forcement besoin d’un coup dur pour vous libérer et profiter de chaque instant de votre vie.

Nous ne somme pas nos peurs ni nos angoisses. Comprenez d’abord le pouvoir des habitudes et notre incroyable faculté à changer.

Parce que ce que vous faites occasionnellement ne changera pas votre vie, ce sont les habitudes qui déterminent votre vie à long terme. Notre quotidien est composé à plus de 40% d’habitudes. 

Ce qui signifie que nous sommes en mode « autopilote » souvent, même une grande partie de notre quotidien.

La bonne nouvelle, c’est qu’on peut se créer des habitudes qui changeront nos vies ou se débarrasser de conduites qui nous pèsent ! Imaginez pour mieux comprendre un chemin de campagne. Si on ne l’utilise plus, au fil du temps, les débris, l’herbe vont le recouvrir. Ce chemin aura disparu. Nos circuits neuronaux sont identiques, ils peuvent disparaître s’ils ne sont pas utilisés et on peut en créer de nouveaux.

Pour cela, il faut de la régularité et du temps. Certains disent qu’il faut au minimum 21 jours pour poser une habitude. Rien n’est sûr, si ce n’est que si vous tenez vos actions sur une certaine durée, de façon régulière, vous pouvez vous reprogrammer, changer les connexions neuronales !

Rien n’est figé dans le marbre, il n’est pas trop tard pour changer des petites choses, intégrer des habitudes de bien-être, ces habitudes (comme dirait Lao-Tseu) finiront par vous façonner…

Pour vous libérer de vos angoisses, faites des petits pas qui vous feront apprécier la vie…

Vous pouvez décider de petits rituels pour vous qui enchanteront votre quotidien. Soyez réguliers. Écrire un journal, se masser, méditer… Listez ce qui vous fait plaisir et essayez d’en faire une habitude qui vous transformera. Pensez aussi à réfléchir aux habitudes qui vous pèsent. Faites le ménage dans votre vie et dans vos soi-disant obligations ! Et si être jeune dans sa tête, c’est être capable de changer ses habitudes ? 

Arrêtez de croire que tout tourne autour de vous et de prendre les choses personnellement

La plupart du temps, les gens ne cherchent pas à vous blesser ou même à vous offenser. Ils font les choses pour eux, agissent selon leurs croyances et le font pour leurs émotions. Si on part du principe qu’on fait les choses pour se sentir bien ou arrêter de se sentir mal, on peut comprendre vite que ce qu’on vous dit n’a souvent aucun lien avec vous. 

« Ne rien prendre personnellement » est l’un des 4 accords Toltèque !

N’oubliez pas que chacun vit avec sa propre carte et que ce n’est pas le même territoire ! Chacun a sa propre interprétation, voit le monde à la lumière de son éducation, ses croyances, ses expériences passées. 

Apprendre à écouter réellement : la base pour une vie heureuse !

Prendre personnellement les choses signifie qu’on n’écoute pas réellement. Nous ne sommes pas « présents » dans la discussion, mais en train intérieurement de préparer un plan de bataille. C’est notre ego, le chef des armées, qui est en charge. Nous réagissons avec nos tripes, avec notre ego, qui veut rétablir sa propre vérité. Ne laissez pas votre ego mener les batailles pour vous.

Alors, si vous avez un doute, plutôt que de ruminer, demandez des clarifications. Les angoisses et les contrariétés ne doivent pas vous gâcher la vie !

Une fois que vous avez compris l’importance de ne plus interpréter les propos des uns et des autres, vous allez gagner du temps et de l’énergie !  

On reconnait les individus résilients émotionnellement à l’histoire qu’ils se racontent. C’est ce qui compte le plus. Rappelez-vous que vous êtes l’auteur de votre histoire ; pensez à cela quand vous êtes en train de vous juger comme « le mauvais personnage » de l’histoire.

Emotions négatives, de la colère, de la frustration, des ruminations, rien de bon ne sort de se mettre au centre de tout. Il faut petit à petit apprivoiser notre ego pour vivre mieux et libéré.

Gardez en mémoire la phrase sage de Marshall Rosenberg (Fondateur de la Communication Non Violente ) 

Nous avons un choix fondamental dans l’existence : être heureux ou avoir raison.

N’ayez plus peur d’être authentique pour être enfin vous-même ! 

Savez-vous que c’est l’un des secrets des gens qui sont les plus « attractifs » ? Alors comment être soi-même ?  

Le travail d’une vie selon Thomas d’Ansembourg, avec des rechutes en chemin… mais c’est cette exploration qui rend la vie savoureuse. Pour découvrir sa pensée, regardez notre entretien en octobre dernier.https://www.konenki.fr/les-talks-de-konenki-avec-thomas-dansembourg-psychotherapeute/

Thomas d’Ansembourg- psychothérapeute et auteur de «Cessez d’être gentil, soyez vrai » – nous explique à quel point nous avons l’habitude de croire que l’amour que les autres nous porte est conditionnel. Être soi, c’est être capable de dire les choses sans avoir peur de déplaire.

Difficile de dire non à une invitation, difficile de dire les choses. Pourtant, c’est grâce à cette communication authentique que nous allons nous sentir mieux. Dire à quoi vous dites OUI quand vous dites NON et vous verrez le changement. « J’aimerais tellement venir ce dimanche, vous nous manquez et on adore passer du temps avec vous, mais j’ai vraiment besoin de me reposer ».

Thomas d’Ansembourg propose la méthode suivante : trois minutes, trois fois par jour, d’écoute de soi-même sans jugement, sans reproche, sans conseil, sans tentative de solution. 3 minutes pleines de présence à vous et non à vos projets, ni à vos préoccupations. Trois minutes pour faire le point de votre état des lieux intérieur, sans essayer de rien changer. 3 minutes pour vous relier à vous-même, vérifier que vous vous habitez bien. C’est de cette qualité de présence à vous-même que pourra naître la qualité de présence à l’autre.

Arrêtez de suivre les injonctions de tous, découvrez-vous par vous-même !

Faire le marathon avant 50 ans ? Devenir vegan ? Avoir le beach body parfait ? etc.. Vous êtes la cible de toutes les injonctions, c’est un combat perdu d’avance. Alors choisissez votre camp, le vôtre, votre équipe !

A vous de déterminer ce que vous voulez, ce que vous aimez, soyez l’héroïne de votre vie !

Comme dirait la philosophe Julia de Funès, développement personnel peut rimer avec développement impersonnel. Vous n’allez pas forcement trouver la solution en lisant des dizaines de livres sur le développement personnel…

N’oubliez pas : chacun d’entre nous est unique. 

Pourquoi ne pas se plonger dans des livres, des romans, des poèmes, qui vont vous permettre par leur puissance de narration d’aller à la découverte de vous-même ? Les grands romanciers, les philosophes, les poètes peuvent vous aider souvent plus en profondeur que les centaines de guides de développement personnel.

Si vous manquez d’inspiration pour choisir vos livres, commencez votre initiation à la bibliothérapie, en vous plongeant dans « les livres qui font du bien » de  Christilla Pellé-Doué.

Comprenez que vous n’êtes pas vos pensées

On aurait en moyenne 60 000 à 80 000 pensées qui nous traversent l’esprit chaque jour. Attention, chocking !  : 80% de nos pensées sont négatives. Normal, c’est une question de survie.

Si vous n’êtes pas conscients de ce phénomène, vous risquez de rester englués dans vos pensées. Si vous avez peur de l’avenir, vous êtes obsédé par le passé, angoissé à l’idée de toutes les choses mauvaises qui peuvent arriver, il est urgent de travailler à se détacher des ruminations et des scénarios catastrophes.

Pour arriver à gagner en sérénité, il faut se fréquenter, passer du temps avec soi. Le psychothérapeute Thomas d’Ansembourg propose de s’asseoir dans la célèbre chaise du discernement chaque jour et d’observer le flot des pensées.

On peut méditer quelques minutes ou encore faire des exercices de cohérence cardiaque de façon régulière pour sortir durablement de ces automatismes. L’écriture peut aider aussi.

Soyez indulgents avec vous

Bannissez l’autocritique et parlez-vous comme si vous étiez votre meilleure amie. Nous avons tous été éduqués avec des idées toutes faites comme par exemple « il est bon de se critiquer, si tu fais quelque chose alors il faut que ce soit parfait, etc.

On pense souvent qu’être dur avec nous-même est un signe d’intelligence, de clairvoyance.

Beaucoup, comme moi, ont passé presque la moitié de leur vie à suivre ces principes. Je ne pense pas que ce soit la raison de nos succès. Vraiment pas ! Mais celle de nos angoisses, échecs et frustrations… Sûrement ! 

Vous ne diriez pas à votre meilleure amie : « c’est normal d’avoir raté cet entretien, tu t’es vue ? T’es mal sapée, t’avais vraiment l’air d’une godiche ! T’as pas assez bossé en amont !  Et puis ce CV, c’est ni fait ni à faire ? … ». Il n’y aucune raison de s’infliger cette violence à soi-même. C’est de la violence gratuite qui va venir malmener encore plus votre estime de soi…

Comme dirait 4 grands philosophes que j’affectionne tout particulièrement « All you need is love » et ça commence par soi !

Rappelez-vous des mots de Lao Tseu « Simplicité, patience, compassion : ces éléments sont vos plus grands trésors ».